AMON NOS HOTES

Dénomination : AMON NOS HOTES

Forme juridique : Association sans but lucratif

N° entreprise : 479.209.395

Publication

29/11/2012

�� Copie � publier aux annexes du Moniteur belge apr�s d�p�t de l'acte MOD 2.2

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Au verso : Nom et signature

N� d'entreprise : 0479.209.395

D�nomination

(en entier) : Amon Nos H�tes

(en abr�g�) :

Forme juridique : association sans but lucratif

Si�ge : rue Saint-Laurent 172 - 4000 Li�ge

Objet de l'acte : Nomination d'un administrateur.

PROC�S-VERBAL DE L'ASSEMBL�E G�N�RALE STATUTAIRE DE

L'ASBL AMON NOS H�TES,

TENUE LE 23 MARS 2012, AU SIEGE SOCIAL, RUE SAINT-LAURENT 172, � LI�GE

Sont pr�sents

" Madame Marie-Th�r�se DELNOY-MOSSOUX, administratrice, secr�taire et tr�sori�re ;

" Monsieur Vincent FANTOLI, administrateur ;

" Monsieur Manuel-Luis LOPEZ, administrateur et pr�sident ;

" Madame Micheline NOLS-LE ROUX, membre ;

" Madame Murielle SIQUET, membre ;

-Monsieur Thomas DE PRAETERE, membre.

Assistent �galement � la r�union

" Madame Brigitte COLLARD, organe de gestion ;

-Monsieur Etienne DENIS, organe de gestion ;

" Monsieur Pascal BONNET, organe de gestion ;

" Monsieur Vincent SCHROEDER, directeur,

1.Monsieur le pr�sident ouvre la s�ance � 17 heures 30, en pr�sence de tous les membres.

2.Mons�eur Manuel-Luis Lapez lit le proc�s-verbal de l'assembl�e g�n�rale du 21 mars 2011, Madame: Murielle Siquet demande que l'on compl�te ainsi le point 4 : � Madame Siquet souligne qu'elle n'avalise pas l'envoi d'un pr�avis � un travailleur malade. De plus, la p�riode d'incapacit� peut donner l'opportunit� � un' travailleur de revenir dans des dispositions meilleures qu'auparavant, ll va de soi aussi que les conditions de' travail ne peuvent �tre modifi�es que de commun accord. �. Cet ajout est accept� � l'unanimit�.

Monsieur Lopez donne ensuite lecture du proc�s-verbal de l'assembl�e g�n�rale extraordinaire du 6 juin 2011. Madame Siquet souhaite qu'il soit en plus inscrit, � la fin du point 5 : � Madame Siquet pr�cise qu'elle n'est pas contre l'octroi de la confiance aux personnes d�sign�es, mais qu'elle entend ainsi protester contre le d�roulement de la s�ance. Elle estime que le d�bat a �t� constamment �vinc�, �. Cette modification est aussi. avalis�e par tous.

Monsieur le pr�sident propose que Monsieur Thomas De Praetere, membre de l'assembl�e g�n�rale, soit nomm� au poste d'administrateur. Monsieur De Preaetere professe notamment � l'universit� de Lille et a; invent� le logiciel Dokeos. Cette nomination est vot�e � l'unanimit�.

4.Monsieur Vincent Schroeder pr�sente les lignes de forces du rapport d'activit�s 2011 d'Amon Nos H�tes.i Malgr� la fr�quentation tr�s soutenue de la caf�t�ria en hiver, Amon Nos H�tes a, pour la premi�re fois,; rencontr� peu de violence et connu une ambiance g�n�rale tr�s apais�e..

Monsieur Schroeder montre un graphique du comptage, effectu� chaque soir, des personnes pr�sentes, Le; nombre de sandwichs vendus a augment� par rapport aux ann�es pr�c�dentes, car, maintenant, il est devenu' possible de se procurer un deuxi�me sandwich avant 18 heures 45.

Le deuxi�me tableau r�v�le une baisse des pr�sences � partir de 21 heures 45, Cette diminution s'explique par l'heure d'acc�s aux lieux d'h�bergement utilis�s dans le cadre du plan grand froid. En effet, la caserne n'ouvre plus ses portes � 22 heures, mais une heure plus t�t.

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MOD 2.2

Amon Nos H�tes effectue, un lundi par mois, un sondage sur les caract�ristiques des personnes pr�sentes : la majorit� sont des hommes - les femmes r�sidant moins dans la rue -- , ils proviennent de plus en plus souvent de l'�tranger (surtout d'Afrique du nord), ils poss�dent moins de revenus que leurs homologues f�minines. Mais, m�me sans aucune ou avec tr�s peu de ressources, ils tiennent � s'investir comme b�n�voles. Leur moteur dans la recherche d'un travail n'est pas seulement de gagner de l'argent, mais �galement de tisser des liens sociaux.

Le but du Service d'Insertion Sociale reste identique d�velopper du savoir-�tre, en �largissant ses comp�tences et en am�liorant l'image de soi. Les probl�matiques rencontr�es concernent les ennuis de sant� mentale, pour un cas sur deux, et les difficult�s administratives. Les b�n�ficiaires d�clarent, tr�s souvent, au moins deux probl�matiques.

C'est l'atelier des b�n�voles qui conna�t le plus de succ�s, On y organise le travail des deux semaines � venir. En 2011, soixante personnes diff�rentes l'ont fr�quent�, avec une moyenne hebdomadaire de vingt b�n�voles pr�sents.

Malgr� la difficult� qu'Amon Nos H�tes rencontre dans son travail quotidien avec un public extr�mement pr�caris�, l'association f�tera, d�but avril 2012, ses dix ans d'existence.

5.Monsieur Pascal Bonnet d�taille les comptes de l'ann�e 2011.

Si, au cours des ann�es 2007, 2008 et 2009, Amon Nos H�tes avait enregistr� un b�n�fice (un peu plus de 15.000 � pour l'ensemble des trois exercices), les op�rations comptables de 2010 et de 2011 se sont en revanche, � chaque fois, achev�es avec un d�ficit (15.000 � �galement au total des deux bilans, dont 10.000 pour 2011). Malheureusement, ce dernier chiffre doit en v�rit� �tre amplifi�, car, � la diff�rence des six ann�es pr�c�dentes, une intervention financi�re de l'a.s.b.l. Sans Logis

(8.000 � ) demeurait inscrite et non-rembours�e au 31 d�cembre, ce qui porte le mali r�el � 18.000 E.

Ce graphique illustre l'�volution des pertes et des b�n�fices de l'association au cours des cinq derni�res ann�es ;

Tant que nous en sommes � �voquer l'aide apport�e par les Sans Logis, voici un deuxi�me tableau qui donne un aper�u des montants annuels pr�t�s par cette derni�re depuis la cr�ation d'Amon Nos H�tes et, en m�me temps, � droite, la somme qui n'a pas pu �tre restitu�e : nous le voyons, 2011 e mis fin � six ann�es blanches dans ce domaine, On remarquera, malgr� tout, que les transferts d'argent ont connu, l'ann�e derni�re, leur plus bas niveau, gr�ce � la r�serve constitu�e sur le livret d'�pargne (mais celle-ci �tait �puis�e au 31 d�cembre 2011).

En d�pit des pertes r�centes, on notera qu'il demeurait, malgr� tout, au 31 d�cembre 2011, un profit cumul� d'un peu plus de 24.000 � , amass� depuis le passage d'Amon Nos H�tes au statut d'a.s.b.l. ind�pendante, en 2003.

Le sch�ma suivant d�montre d'ailleurs bien qu'apr�s avoir sans cesse progress� de 2005 � 2009, pour avoisiner les 40.000 � , le b�n�fice � reporter de l'a.s.b.l. redescend nettement depuis deux ans.

L'explication de l'aggravation du d�ficit en 2011 se trouve bien �videmment dans le pr�avis donn� � l'ancienne directrice et dans tes indemnit�s de rupture qui lui ont �t� pay�es, entra�nant une explosion des frais de personnel. Ceux-ci ont d'ailleurs d�pass� de 21.000 � le montant de la subvention annuelle du Relais Social. Qui plus est, les quatre mois de d�dommagement accord�s pour ce licenciement n'ont pas �t� couverts par une subvention A.P.E. (perte de 8.000 � ).

LES CREANCES

Il restait, au 31 d�cembre, un peu plus de 53.000 � (c'est malheureusement un record) de cr�ances ouvertes aupr�s de diverses instances, toutes publiques : dans ce domaine, te Relais Social se taillait ia part du lion, en nous devant pr�s de 46.000 � , somme �norme comme l'atteste le diagramme ci-dessous. Cette augmentation exponentielle par rapport aux autres ann�es s'explique notamment par un retard de plus d'un an dans le paiement du solde de l'ann�e 2010 !

Le graphique suivant vous montrera qu'� l'exception de la premi�re ann�e d'existence autonome d'Amon Nos H�tes, la balance entre les achats d'alimentation et la vente des repas de soir�e a, jusqu'� pr�sent, toujours �t� positive, 2011 n'�chappant pas � la r�gle,

LA PROVISION DE RECULES DE VACANCES

Nous pourrions nous �tonner en constatant que la provision p�cules de vacances 2011 (en vue du paiement de$ vacances 2012) diminue l�g�rement (23.188 � ) par rapport � la r�serve constitu�e l'ann�e pr�c�dente (23.672 � ), alors qu'Amon Nos H�tes compte pourtant un travailleur suppl�mentaire. Ceci s'explique tout simplement par le fait qu'une bonne partie des cong�s 2012 de cette derni�re engag�e et du nouveau directeur seront r�tribu�s par leur ancien employeur.

LES SUBVENTIONS SANS AMORTISSEMENT

On se r�jouira enfin, � la lecture du tableau ci-apr�s, de constater que le montant total des subventions sans amortissement conna�t une belle croissance, ne cessant d'augmenter au cours de ces cinq derni�res ann�es et triplant m�me depuis l'ann�e de l'inauguration de la caf�t�ria. La barre des 200.000 � de rentr�es a ainsi �t� franchie, pour la premi�re fois, en 2011, ce qui nous a permis, malgr� tout, de limiter le d�ficit, et nous place, dans l'optique de 2012, dans une dynamique positive pour trouver l'argent indispensable � la survie d'Amon Nos H�tes.

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MM 2.2

Concernant l'avenir d'Amon Nos H�tes, au vu de la relation actuelle avec le Relais social, Messieurs Etienne Denis et Vincent Fantoli pensent qu'il faut se pr�parer � voir le Relais Social se d�sengager de plus en plus.

Pour la subvention du Service d'Insertion Sociale, un compte sp�cial a �t� �tabli, � savoir :

" Recettes : 0,00

"Frais de personnel : 43.541,65 �

" Frais de fonctionnement : 5.954,38 �

" TOTAL des frais : 49.496,03 �

Enfin, Monsieur Bonnet pr�sente le budget pour l'ann�e 2012.

Le d�ficit pr�vu (39.989 � ) nous appara�t �videmment colossal. Il s'explique, comme l'on s'en doute, par le reniement de la part du Relais Social de la parole donn�e et de l'engagement sign� quant � la prise en charge de l'anciennet� du nouveau directeur et du contrat du quatri�me �quivalent temps plein dans la subvention 2012. Noue avions rentr� une demande de 162.000 � et nous ne recevrons, en fin de compte, que 124.000 � , soit un manque � gagner de 38.000 � , qui correspond � 95 % du d�ficit pr�vu I Petite pr�cision : depuis le d�but du conflit avec le Relais Social, nous citions g�n�ralement le chiffre de 32.000 � , parce que nous avions accept�, dans un esprit de conciliation, de redescendre nos pr�tentions de 162.000 � � 156.000 E.

On soulignera simplement que toutes les d�penses ont �t� comprim�es au super maximum et que la provision de p�cules de vacances de fin 2012 (paiement des cong�s 2013) subit, elle, une hausse de 27 % puisqu'il faudra cette fois tenir compte d'une ann�e compl�te de travail pour les cinq employ�s d'Amon Nos H�tes.

Les comptes et le budget n'ayant soulev� aucune remarque, ni observation, ils sont approuv�s � l'unanimit�.

6.Monsieur le pr�sident se dit tr�s pr�occup� par la situation d'Amon Nos H�tes, � cause du Relais Social. Les derniers �v�nements n'augurent rien de bon pour les ann�es � venir puisque tous les projets, dont Amon Nos H�tes, doivent �tre ren�goci�s, avec le Relais Social en 2013. On peut donc craindre un d�sengagement progressif du Relais.

L'asbl Sans Logis apurera le d�ficit, quasi in�luctable, de 2012, mais cette situation ne peut perdurer. Monsieur Schroeder doit trouver de nouvelles pistes structurelles, des financements ; il doit s'investir, avec l'aide de l'assembl�e g�n�rale, du conseil d'administration et des trois organes de gestion, dans un plan de redressement.

Monsieur Lopez propose que l'assembl�e g�n�rale se r�unisse aux environs du mois de septembre afin d'�valuer l'�tat d'avancement du processus d'assainissement.

7.Diff�rentes pistes de travail pour la stabilisation financi�re d'Amon Nos H�tes sont d�j� d'application, � savoir

[-lune augmentation du prix des boissons, de 0,70 � � 1 � ;

['la vente des repas chauds hebdomadaires au prix de 3,50 � (soit plus que les 2,50 � demand�s pr�c�demment). Fin f�vrier 2012, la diff�rence entre l'achat des fournitures et la vente du snack d�gageait un b�n�fice de 1.500 E. Si, pendant toute l'ann�e, Amon Nos H�tes continuait sur cette lanc�e, on pourrait esp�rer un gain de 10.000 � ;

[lune restriction dans le d�fraiement des d�placements du personnel b�n�vole, avec un gain esp�r� de 500 �

Uune diminution au niveau des frais d'animation du Service d'Insertion Sociale, par le biais de ressources gratuites et avec l'espoir d'une aide des diff�rents partenaires sollicit�s : ville de Li�ge (ateliers sportifs et plastiques), journalistes (atelier audiovisuel), Cefoc (atelier b�n�voles).

Les autres mesures structurelles envisag�es sont :

Ula rencontre avec un administrateur de la R�gion wallonne, pr�vue sous peu, afin de recentrer les activit�s du Service d'insertion Sociale, en cr�ant, par exemple, un atelier table d'h�tes, deux ou trois fois par semaine.

Dans ce cas, Madame Micheline Nols attire l'attention de l'assembl�e sur la n�cessit� de passer sous le contr�le de l'AFSCA et de recevoir une autorisation ;

nies ressources, � savoir la cr�ation d'un magasin de seconde main, dont l'objet consisterait en un soutien � l'ancrage dans le logement, via la vente, � prix d�mocratique, de mobilier, de d�coration, de v�tements.,. Les principaux probl�mes rencontr�s se situeraient au niveau du lieu, de l'approvisionnement, du stockage, du fonctionnement et, plus particuli�rement, de la vente, qui exigerait de la main-d'Suvre (sans doute des b�n�voles). De plus, cela demanderait s�rement un gros investissement de d�part, Amon Nos H�tes tentera un coup d'essai, en participant, le 23 mai prochain, � la brocante de Sainte-Marguerite (dix euros seulement pour un emplacement), Un gros avantage de ce type de commerce viendrait du fait qu'il n'existe aucune concurrence dans le quartier ;

UMadarne Siquet envisage, pour sa part, de louer les locaux d'Amon Nos H�tes les jours o� ils sont inoccup�s, comme le dimanche et les jours f�ri�s.

L'option conjoncturelle doit �galement �tre explor�e, par le biais de quelques appels � projets aupr�s de diff�rentes institutions, soit

ola Fondation Roi Baudouin, o� une demande pour 12.500 � va �tre introduite ;

oVivre Ensemble, pour une subvention de 5.000 �

oie prix Egaltitude de la R�gion wallonne, o� Amon Nos H�tes est en lice pour une somme �quivalente.

Une derni�re option consisterait � d�velopper la communication par

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au

Moniteur belge

MOD22

Volet B - Suite

I la cr�ation en 2012, gr�ce � une subvention de la ville de Li�ge, d'un d�pliant et d'un nouveau logo pour l'association ;

I l'�laboration d'un site internet, gr�ce � l'atelier audiovisuel ;

I la parution d'un article dans le journal Le Soir et d'une interview diffus�e sur Bel R.T.L. ;

Monsieur Lopez soutient tous ces projets, particuli�rement au niveau structurel, et il encourage � poursuivre sur cette voie.

Monsieur Denis se dit inquiet, car les id�es exprim�es ci-dessus existent d�j� depuis longtemps et on ne voit arriver aucun �l�ment novateur ; autrement dit, le processus demeure extr�mement lent. Il serait donc , n�cessaire de donner un gros coup d'acc�l�rateur, pour passer des intentions aux r�alisations.

Monsieur De Praetere s'interroge sur la possibilit� de r�colter chaque ann�e 50.000 � � la caf�t�ria, soit 200 � par jour pendant 250 jours ou, autrement dit, 40 couverts � 5 � pi�ce pendant le m�me laps de temps. II croit en cette opportunit�, � condition d'effectuer une large campagne de publicit�,

Monsieur Fantoli trouve que les initiatives du directeur pr�sentent au moins le m�rite d'exister, notamment les 10.000 � de recette suppl�mentaire pour le snack, m�me s'il reconna�t que cela ne suffira pas. Plut�t qu'un , authentique restaurant, un atelier de fabrications de plats � livrer ou � emporter lui para�trait plus judicieux. En effet, l'association dispose des infrastructures n�cessaires (un cuisinier dans le personnel et une cuisine) ; on pourrait �ventuellement songer aussi � impliquer les b�n�voles, certes motiv�s, mais peu productifs.

Madame Deinoy, pour sa part, sugg�re de s'installer � un endroit fr�quent� (grand magasin, par exemple) pour y distribuer, contre r�mun�ration, des repas pr�par�s ou que l'on fournisse en sandwichs, � midi, les . cantines des �coles.

Monsieur Fantoli pense qu'il faut d�marrer vite un projet, mais en le chiffrant auparavant.

Par ailleurs, tous les midis, la caf�t�ria reste vide: cette disponibilit� devrait �tre exploit�e, selon Monsieur ; Denis.

Madame Siquet pense qu'il ne faut pas sous-estimer l'�norme �nergie � d�ployer pour r�ussir ce genre d'entreprise et que si l'on se lance dans une voie, il faut lui laisser le temps de prendre son essor ; bref, arriver ; aux 40.000 � esp�r�s en deux ans, serait d�j� tr�s bien. Monsieur Denis acquiesce, mais il souhaite qu'on h�te la phase de d�marrage, tout en, comme le souligne Monsieur Fantoli, ne perdant pas de vue l'objet social de l'association.

Messieurs Fantoli, De Praetere et Schroeder conviennent de se revoir sous peu afin d'approfondir leurs r�flexions.

8.Monsieur Lopez dresse l'�tat d'avancement du projet de construction d'une nouvelle maison d'accueil pour hommes.

Le permis a �t� accord�, par le fonctionnaire d�l�gu� de la R�gion wallonne, pour le b�timent � front de rue, mais pas pour l'immeuble au fond de la cour, qui aurait d� remplacer la caf�t�ria. D�s lors, celle-ci peut rester � sa place actuelle,.

Le d�m�nagement vers les maisons de la place Saint-Christophe est finalement abandonn�, vu l'indisponibilit� de cet emplacement avant l'�t� 2013.

D'autres pistes sont explor�es, comme :

Dla d�molition par moiti� du b�timent existant, tout en maintenant les activit�s sur place, mais cette hypoth�se co�tera beaucoup plus cher (10 � 15 %) ;

Dun transfert vers un autre lieu, encore � d�couvrir.

9.Apr�s signatures du registre des d�lib�rations, des comptes et du budget, Monsieur le pr�sident l�ve la s�ance � 19 heures 30.

Fait � Li�ge, le 5 juin 2012. Dont acte,

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Mentionner sur la derni�re page du Volet S ; Au recto : Nom et qualit� du notaire instrumentant ou de la personne ou des personnes ayant pouvoir de repr�senter l'association, la fondation ou l'organisme � l'�gard des tiers

Au verso : Nom et signature

09/06/2011

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Vblet E3 Copie � publier aux annexes du Moniteur belge apr�s d�p�t de l'acte

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N� d'entreprise : 0479.209.395

D�nomination

(en entier) : Amon Nos H�tes

(en abr�g�) :

Forme juridique : association sans but lucratif

Si�ge : rue Saint-Laurent 172 - 4000 Li�ge

�blet de l'acte : modification de la p�riode de tenue de l'assembl�e g�n�rale statutaire.

PROC�S-VERBAL DE L'ASSEMBL�E G�N�RALE STATUTAIRE DE

L'ASBL � AMON NOS H�TES �,

TENUE LE 17 MARS 2010, AU SIEGE SOCIAL, RUE SAINT-LAURENT 172, � LI�GE

Sont pr�sents :

" Madame Marie-Th�r�se DELNOY-MOSSOUX. administrateur, secr�taire et tr�sori�re ;

" Monsieur Vincent FANTOLI, administrateur ;

" Monsieur Manuel-Luis LOPEZ, administrateur et pr�sident ;

" Madame Micheline NOLS-LE ROUX, membre ;

" Docteur Murielle SIQUET, membre.

Assistent �galement � la r�union :

" Madame Brigitte COLLARD, organe de gestion ;

" Monsieur Etienne DENIS, organe de gestion ;

" Monsieur Pascal BONNET, organe de gestion ;

�Madame Annie PEERBOOM, directrice.

1.Monsieur le pr�sident ouvre la s�ance � 18 heures. Tous les membres sont pr�sents.

2.Monsieur le pr�sident lit le proc�s-verbal de l'assembl�e g�n�rale du 23 mars 2009, qui est approuv�, sans la moindre modification.

3.Madame Annie Peerboom commente son rapport d'activit�s pour l'ann�e 2009. Le service comprend des! activit�s de journ�e et de soir�e. Pour cet exercice, l'accent a �t� mis sur le partenariat, sur la collaboration; avec le club Andr� Baillon et sur la mise � disposition du personnel par l'asbl Sans Logis, l'Op�ration Thermos,: l'A.I.G.S. et le CPAS. Quelques remous ont �t� enregistr�s au cours de ces douze mois. Un b�n�vole a. agress� un travailleur et a �t� exclu du cercle d'Amon Nos H�tes. Cet acte a engendr� certaines r�percussions; : une distanciation est apparue dans les rapports entre travailleurs et b�n�voles tandis que les valeurs en vigueur ont �t� repens�es. Madame Peerboom pr�cise, suite � une question de Monsieur Lopez, que quarante-huit b�n�voles composent les rangs de l'�quipe d'Amon Nos H�tes. Elle souligne n�anmoins que,: malheureusement, peu d'h�berg�s de la maison d'accueil pour hommes viennent en tant que b�n�voles � la caf�t�ria. Ce dernier point devra �tre retravaill� en �quipe.

Pendant un an, Amon Nos H�tes a tent� l'exp�rience de la vente de sandwichs chauds, mais force est de constater que la t�che de pr�paration desdits sandwichs incombait de plus en plus souvent aux membres du' personnel alors que le but initial consistait � instaurer une initiative entre les b�n�voles et fes consommateurs,! sous la supervision du personnel.

Soixante-sept usagers, dont de plus en plus de femmes (9 % en 2007, 18 % en 2008,

35 % pour 2009), b�n�ficient d'un accompagnement individuel. De plus, parmi les personnes suivies, treize: �manent de la rue (les autres vivent en maison d'accueil ou en logement individuel), 30 % souffrent de troubles` psychiatriques, 40 % d'assu�tudes alors que 10 % sont des r�fugi�s politiques ou des clandestins. Enfin,

38 % connaissent des probl�mes administratifs. Les projets des personnes les plus pr�caris�es ont abouti:

dans 67 % des cas. La fin de l'ann�e a connu une grosse fr�quentation, sans ennui, ni violence.

Concernant les ateliers du service d'insertion sociale, pr�cisons, tout d'abord, que Madame Nadine Vigori, travailleuse permanente, a �t� absente du travail pour la dur�e de sa grossesse et remplac�e par Madame Aur�lie Gigot, qui s'est tr�s vile fondue dans l'ambiance g�n�rale du service. L'esquisse d'une collaboration,:

Mentionner sur la derni�re page du Volet B : Au recto : Nom et qualit� du notaire instrumentant ou de la personne ou des personnes

ayant pouvoir de repr�senter l'association, la fondation ou l'organisme � l'�gard des tiers

Au verso : Nom et signature

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R�serv�

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Moniteur

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Moe 2.2

Volet B - Suite

avec les Sans Logis femmes, dans le cadre du magasin Quat'sous, et avec les Sans Logis hommes, pour l� cr�ation d'un potager en commun, a vu le jour. L'atelier parentalit�, autre branche du service d'insertion sociale fr�quent� par une vingtaine de personnes, a propos�, �galement en coop�ration avec la maison d'accueil pour femmes et enfants, de nouveaux objectifs : moins d'assistanat, mais plus de dynamisme et d'autonomie des parents. En outre, la pr�sence, de plus en plus importante, de personnes issues du quartier Sainte-Marguerite tend � prouver le bon fonctionnement dudit service. Madame Peerboom indique, suite � une question du docteur Siquet, que les usagers proviennent essentiellement de Li�ge, mais aussi de sa p�riph�rie. Madame Delnoy se demande si on ne pourrait pas obtenir des subventions pour l'atelier parentalit� afin de permettre des rencontres entre les parents et les enfants. On ne peut malheureusement l'envisager, car il faudrait pour cela qu'Amon Nos H�tes devienne une instance de contr�le, ce qui n'est pas le cas.

Pour clore, Madame Peerboom informe l'assembl�e que l'asbl a obtenu, courant 2009, une subvention de la Fondation Roi Baudouin pour l'achat de cartes de bus et pour l'organisation d'activit�s en faveur des b�n�voles.

4.De gros travaux, on�reux, ont marqu� l'ann�e 2009 et ces d�penses se poursuivront en 2010 : r�fection compl�te de la toiture (9.000 � ), mise en place d'un r�seau informatique (600 � ), achat d'un chauffe-eau (1.700 � ), am�nagement d'une nouvelle cuisine, dont le co�t sera toutefois nul, car enti�rement pris en charge par le . Rotary. Pour ne pas trop grever son budget, Madame Peerboom souhaite solliciter l'aide du conseil: d'administration des Sans Logis. De fait, le docteur Siquet demande sur quelle base Amon Nos H�tes occupe ses locaux, propri�t� de l'asbl Sans Logis. Monsieur le pr�sident rappelle certains articles de la convention d'occupation pr�caire en vigueur entre Sans Logis et Amon Nos H�tes. Il pr�cise qu'il ne voit aucun obstacle � ce que cette derni�re sollicite une intervention des Sans Logis, ni aucun inconv�nient � ce qu'on calque la convention d'occupation pr�caire d'Amon Nos H�tes sur l'accord liant Thermos et Sans Logis, qui serait', effectivement plus favorable � Amon Nos H�tes. Pour Monsieur Denis, il ne s'agit peut-�tre pas de la meilleure solution, car, de la sorte, on donne l'impression que l'asbl Sans Logis servira toujours de bou�e de sauvetage � Amon Nos H�tes. Le docteur Siquet opterait plut�t pour que la caf�t�ria devienne locataire, avec un loyer mod�r�. Monsieur Lopez pr�cise que, dans cet optique, il faudrait alors signer un bail, d�clarer les loyers, placer une garantie locative. La convention d'occupation pr�caire pr�sente l'avantage de poss�der beaucoup plus de souplesse. Madame Nols estime, pour sa part, qu'en ayant inscrit, � l'article 4 de la convention, qu'Amon Nos H�tes prend les frais en charge � dans la mesure de ses moyens �conomiques � semble suffisant.

Une demande sera introduite aupr�s de l'assembl�e g�n�rale Sans Logis pour que la convention d'occupation pr�caire d'Amon Nos H�tes soit align�e sur le document qui r�gle les rapports entre Thermos et Sans Logis.

5.Monsieur Bonnet commente les comptes de l'ann�e 2009 et, en particulier, les comptes d'amortissements, de cr�ances, de provision de p�cules de vacances, de charges et de produits. Quelques questions, notamment. sur les prestations de services Sans Logis (celles-ci recouvrent cinq heures de secr�tariat et une heure de travaux), ont �t� pos�es par les administrateurs et les membres. Ces derniers rel�vent aussi le bon rapport entre les recettes des usagers et les d�penses d'alimentation. Apr�s ces �claircissements, les comptes de l'asbl sont approuv�s � l'unanimit�.

6.Monsieur Bonnet pr�sente ensuite le budget de l'ann�e 2010. Celui-ci est approuv� � l'unanimit�, sans robservation sp�ciale.

7.Monsieur Lopez expose la situation g�n�rale de l'asbl Amon Nos H�tes, qui compte sept ann�es d'existence. Elle a donc acquis une certaine vitesse de croisi�re :

ainsi, l'asbl parvient � �quilibrer, depuis 2005, les recettes et les d�penses ; son personnel r�mun�r� est,

par ailleurs, mont� � 4 �quivalents temps plein, depuis le 1er ao�t 2009 ; ."

au niveau de la tr�sorerie, en 2009, l'asbl Sans Logis a d� avancer 25.000 � entre mars et juillet, dans l'attente du versement des subventions publiques. C'est l'�ternel probl�me du Relais Social, qui re�oit les subventions de la R�gion wallonne et ne nous vire, dans un premier temps, que 50% du montant annuel pr�vu, et au plus t�t fin juin ! ;

en revanche, la bonne nouvelle vient de l'augmentation de 13.000 � de cette subvention, ce qui nous a permis de passer, d'une part, de 3 '/, � 4 temps pleins et, d'autre part, de payer les 5 ans d'anciennet� suppl�mentaire revendiqu�s - � juste titre - par la directrice ;

on peut en outre se r�jouir qu'Amon Nos H�tes ait re�u un nouvel agr�ment, du Relais Social, pour la p�riode de 2010 � 2013 inclus

mentionnons finalement que, malgr� la situation pr�caire de cette jeune asbl, nous sommes parvenus � d�gager un b�n�fice cumul� de presque 40.000 � , ce qui permettra, entre autres, de subvenir aux gros travaux �voqu�s plus haut.

8.11 est propos�, aux membres de l'assembl�e, de modifier l'article 16 des statuts, actuellement r�dig� de la sorte : � il sera tenu chaque ann�e... dans le courant d'avril, une assembl�e g�n�rale des associ�s �. La nouvelle formulation serait � il sera tenu chaque ann�e... dans le courant du premier quadrimestre de l'ann�e civile, une assembl�e g�n�rale des associ�s �. Ce changement s'av�re n�cessaire afin que nous puissions respecter les d�lais impos�s, par la R�gion wallonne, pour la justification de la subvention du service d'insertion sociale, qui doit �tre rentr�e pour le 31 mars de chaque ann�e, au plus tard. Ce changement est ent�rin� � l'unanimit�.

9.Les membres signent ensuite le registre des d�lib�rations, les comptes et le budget, ainsi que le compte financier propre au Service d'insertion Sociale.

10.Monsieur le pr�sident l�ve la s�ance � 18 heures 45.

Fait � Li�ge, le 17 septembre 2010.

Dont acte,

Mentionner sur la derni�re page du Volet B : Au recto : Nom et qualit� du notaire instrumentant ou de la personne ou des personnes

ayant pouvoir de repr�senter l'association, la fondation ou l'organisme � l'�gard des tiers

Au verso : Nom et signature

29/05/2015

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Copie � publier aux annexes du Moniteur belge apr�s d�p�t de l'acte

11111119�101111

N' tt'e. ntrepi is e 0479.209.395

D�nomination

ten entje+, Amon Nos H�tes

1 0 MAI 1013

f3ivlalon t1i21~

Greffe

ter shr�ges

Fonte juridique association sans but lucratif

Si�ge rue Saint-Laurent 172 - 4000 Li�ge

Objet de l'acte : Nomination d'un administrateur et modification d'un article des statuts.

EXTRAIT DU PROC�S-VERBAL DE L'ASSEMBL�E G�N�RALE STATUTAIRE DE

L'ASBL AMON NOS H�TES,

TENUE LE 11 SEPTEMBRE 2014, EN LA SALLE DE REUNIONS, RUE SAINT-LAURENT 172, � LI�GE

3.Le conseil d'administration vient de nommer Monsieur Jean-Marc van Durme, avocat, ancien pr�sident de l'Op�ration Thermos, comme membre de l'association. Monsieur Lopez pr�sente, maintenant, sa candidature au poste d'administrateur de l'asbl Amon Nos H�tes. Toute l'assembl�e se r�jouit de l'accueillir et elle approuve chaleureusement cette nomination...

4.Une proposition de modification du num�ro de rue � la premi�re ligne de l'article 2 des statuts est ent�rin�e ; il devient donc ;

� Le si�ge social est �tabli � Li�ge, rue Saint-Laurent 174 et il d�pend de l'arrondissement judiciaire de Li�ge. �

R�dig� � Li�ge, le 13 novembre 2014.

Dont acte,

Mentionner sur la derni�re page du Volet B: Au recto : Nom et qualit� du notaire instrumentant ou de la personne ou des personnes ayant pouvoir de repr�senter l'association, la fondation ou l'organisme � l'�gard des tiers

Au verso : Nom et signature

03/08/2015

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Copie � publier aux annexes du Moniteur belge apr�s d�p�t de l'acte

Reserv

au

Moniteu

belge

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H' n'entres tise

D�nomination (cn entier) :

rep abr�g�) Forrrte juridique

Si�ge

0479.209.395

Amon Nos H�tes

association sans but lucratif rue Saint-Laurent 172 - 4000 Li�ge

Obiet de l'acte : Modification du si�ge social

EXTRAIT DU PROC�S-VERBAL DE L'ASSEMBL�E G�N�RALE STATUTAIRE DE

L'ASIL AMON NOS H�TES,

TENUE LE 11 SEPTEMBRE 2014, EN LA SALLE DE REUNIONS, RUE SAINT-LAURENT 172, � LI�GE

4.Une proposition de modification du num�ro de rue � la premi�re ligne de l'article 2 des statuts est ent�rin�e ; il devient donc

� Le si�ge social est �tabli � Li�ge, rue Saint-Laurent 174 et il d�pend de l'arrondissement judiciaire de Li�ge. � ...

R�dig� � Li�ge, le 13 novembre 2014.

Dont acte,

Mentionner sur la derni�re page du Volet B

Au recto " Nom et qualit� du notaire instrumentant ou de la personne ou des personnes ayant pouvoir de repr�senter l association, la fondation ou l'organisme � l'�gard des tiers

Au verso : Nom et signature

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AMON NOS HOTES

Adresse
RUE SAINT- LAURENT 174 4000 LIEGE 1

Code postal : 4000
Localité : LIÈGE
Commune : LIÈGE
Province : Liège
Région : Région wallonne

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